lundi 5 novembre 2007

Reprise !!

ANATOLE FELDE & GZION

de Hervé Blutsch


Trois employés, emportés dans une lutte à mort contre la routine de la vie de bureau. Trois cosmonautes, perdus dans l’espace sans espoir de retour. Pour appréhender leur réalité, les personnages de ces deux farces tragiques vont faire le choix d’une bascule irréversible dans le champ du ludisme et de l’invention.


le 14 décembre
20h30
au Théâtre Victor Hugo de Bagneux
14 avenue Victor-Hugo 92220 Bagneux
Resa : 0146631054

le 17 décembre
14h30
à l'auditorium de l'ANPE Spectacles
50, rue de Malte, 75011 Paris
Resa : lerideauasonnette@hotmail.fr




dimanche 18 février 2007

Rentabilité ?

Personne ne s'insurge contre la paresse des voies ferrées entre chaque passage de train.
(Marcel Duchamp)



et, en guise de bonus, un autre discours du même :

« Bête comme un peintre.Ce proverbe français remonte au moins au temps de la vie de Bohème de Murger, autour de 1880, et s'emploie toujours comme plaisanterie dans les discussions.Pourquoi l'artiste devrait-il être considéré comme moins intelligent que Monsieur tout-le-monde ?Serait-ce parce que son adresse technique est essentiellement manuelle et n'a pas de rapport immédiat avec l'intellect ?Quoi qu'il en soit, on tient généralement que le peintre n'a pas besoin d'une éducation particulière pour devenir un grand Artiste.Mais ces considérations n'ont plus cours aujourd'hui, les relations entre l'Artiste et la société ont changé depuis le jour où, à la fin du siècle dernier, l'Artiste affirma sa liberté.Au lieu d'être un artisan employé par un monarque, ou par l'Eglise, l'artiste d'aujourd'hui peint librement, et n'est plus au service des mécènes auxquels, bien au contraire, il impose sa propre esthétique.En d'autres termes, l'Artiste est maintenant complètement intégré dans la société.Emancipé depuis plus d'un siècle, l'Artiste d'aujourd'hui se présente comme un homme libre, doté des mêmes prérogatives que le citoyen ordinaire et parle d'égal à égal avec l'acheteur de ses œuvres.Naturellement, cette libération de l'Artiste a comme contrepartie quelques-unes des responsabilités qu'il pouvait ignorer lorsqu'il n'était qu'un paria ou un être intellectuellement inférieur.Parmi ces responsabilités, l'une des plus importantes est l'ÉDUCATION de l'intellect, bien que, professionnellement, l'intellect ne soit pas la base de la formation du génie artistique.Très évidemment la profession d'Artiste a pris sa place dans la société d'aujourd'hui à un niveau comparable à celui des professions « libérales ». Ce n'est plus, comme avant, une espèce d'artisanat supérieur ».

Marcel Duchamp, « L'artiste doit-il aller à l'université ? » Allocution (extrait) à l'université d'Hofstra, New York, 1960 Reproduit dans Duchamp du signe, pp. 236-239, Flammarion, 1994 © Succession Marcel Duchamp, Adagp, Paris 2005

samedi 17 février 2007

Le rideau à sonnette



Le Rideau à sonnette est une jeune compagnie théâtrale, basée en Ile de France.

Le Rideau à Sonnette réuni des artistes aux expériences et spécialités variées : acteurs, danseurs, chanteurs, auteurs, metteurs en scène, vidéastes, photographes, scénographes, pratiquants d’arts martiaux…
Notre ambition commune est d’associer nos spécificités dans l’élaboration d’un projet scénique original.

Le Rideau à sonnette travaille à la diffusion de textes contemporains, à l'élaboration d'un langage propre à la scène de Théâtre, à la recherche d'un équilibre entre tradition et modernité, à l'affirmation de la valeur poétique, divertissante, et néanmoins consciente du médium théâtral.

Anatole Felde & Gzion de Hervé Blutsch, dernier spectacle de la compagnie, a été présenté à la MC93 - Bobigny en septembre 2006.

Si vous voulez découvrir le clip réalisé à partir des représentations :

http://video.google.fr/videoplay?docid=-7247674820442022953&hl=fr

si vous désirez plus d'informations sur ce spectacle ou les autres activités de la compagnie :

www.lerideauasonnette.fr

lerideauasonnette@hotmail.fr